Bienvenue voyageur ! Comment vas-tu ? Oui, on sent un petit réchauffement et un petit air de printemps en ce dernier mois de l’hiver. Tempêtes, pluie et crachins sombres ont remplacé la brillante et éclatante neige. Peut-être le moment de parler enfin des livres de ce nouveau menu Hiver Sombre du Cold Winter Challenge !
Gagner la guerre
Et dans la catégorie antihéros, conflit et mensonge est nominé : GAGNER LA GUERRE de Jean-Philippe Jaworski ! ( Sa bio wikipédia est ici pour les curieux : Jean-Philippe Jaworski)
Et c’est une recommandation chaleureuse du ficus de la fantasy pour ce livre, mais avant de vous parler plus avant de ce célèbre monument de la fantasy française, un petit résumé !
« Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier. »
Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère.
Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire.
Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon… »
Quatrième de couverture de Gagner la guerre
On suit donc les aventures riches en couleurs de Benvenuto, un personnage détestable à la moralité douteuse au sein de complots politiques de hautes volées sur fond de magie et de tensions diplomatiques.
Ce livre a vraiment tout d’un grand livre de dark fantasy. L’auteur a réussi, notamment grâce à son univers particulièrement riche, un style très coloré et vivant, à me faire suivre les aventures d’un parfait c…ard, pardon, un parfait trou du… Encore pardon, je m’emporte. Et le pire c’est qu’on est triste quand ça se termine.
Et c’est la principale raison pour laquelle je ne voulais pas que le personnage principal meure. Je voulais connaître le fin mot de ces complots politiques dans une sorte d’Italie de la renaissance fantasy.
Par contre, c’est particulier comme lecture. Le langage est très varié avec des tendances argotiques, il y a des scènes particulièrement dures (viols, meurtre) et des fois le protagoniste brise le quatrième mur. Donc attention, âmes sensibles à certains sujets violents s’abstenir.
Point négatif aussi, des personnages féminins avec beaucoup de potentiels sont un peu gâchés au fil du roman. C’est dommage je trouve car il y avait vraiment beaucoup beaucoup de potentiels pour ces personnages.
Mais ça reste une recommandation très chaleureuse du ficus de la fantasy !
Les tommyknockers
Ah… Les tommyknockers de Stephen King… C’est un livre compliqué pour moi qui n’aura pas de recommandation de ma part, car ce fut un gros flop pour moi.
J’en ai parlé sur mon instagram, mais je pense que ce livre a été lu à un moment où je n’étais pas dans l’humeur pour le lire et l’apprécier. Donc c’est venu entacher défavorablement ma lecture.
Bon avant de passer au reste de mon avis voici un petit résumé :
Les « tommyknockers » sont des esprits frappeurs, héros de berceuses que l’on destine aux enfants turbulents. Mais, sous la plume de Stephen King, la berceuse devient une inoubliable parabole de l’épouvante qui entraîne les habitants tranquilles d’un petit village du Maine dans le plus abominable des cauchemars…
Extraits du résumé de l’ouvrage sur Babelio
Mouais… une inoubliable je n’ai pas été très convaincue. On suit l’aventure de Bobby, de Jim Garderner et des habitants d’un petit village où la découverte par Bobby d’un étrange morceau de métal dans la terre vient bouleverser la vie habituelle.
On est dans le classique du fantastique. Peut-être pour ça que je n’ai pas accroché, mon humeur étant plutôt de lire de la fantasy au moment où je l’ai lu.
Objectivement, le style est celui du maître de l’horreur, agréable, fluide et les idées sont bonnes. Mais qu’est-ce que je me suis ennuyée ! Le rythme était bien trop long pour moi. L’intrigue ne met pas tant de temps que ça à démarrer, l’auteur aménage le suspens. Mais bon sang (et ça y’en a du sang donc il correspond très bien au thème de la sous catégorie) que c’était trop long et répétitif pour moi. J’avais presque envie de crier « bon c’est bon on a compris ! Pas la peine d’en rajouter ». Bon ça n’aurait pas servi à grand-chose, mais c’était ce que je pensais à ce moment.
La fin ne m’a pas du tout surprise ou soulagée (à part me dire, ouf, je peux enfin passer à une lecture qui va me plaire).
Bon si moi je ne l’ai pas aimé, peut-être qu’un amateur de Stephen King lui l’aimera et je le lui recommanderais. Car c’est du Stephen King. Pas du grand Stephen King mais en soi ce n’est pas un mauvais roman.
Conclusion : Un flop pour moi, mais peut-être dû à mon humeur donc faîtes vous votre propre avis si vous voulez le lire.
Necroscope, Tome 1
Ah ce livre… Brrr… Il fait froid dans le dos niveau horreur et il se dégage un parfum de guerre froide de cet ouvrage. Mais un excellent ouvrage de dark (très dark) fantasy
Mais c’est un bon livre. Pas une recommandation du ficus mais il aurait presque pu l’être.
Voici un petit résumé :
Les morts ne racontent pas d’histoires. Sauf à Harry Keogh, Nécroscope. Et ce qu’ils lui disent est terrifiant. Dans les montagnes des Balkans, un mal effroyable se relève. Depuis longtemps enfoui en terre sacrée, le maître vampire complote et intrigue : Thibor Ferenczy a faim de liberté et de revanche. Pour arriver à ses fins, il a un instrument humain : issu d’une agence ultrasecrète d’espion russe, Dragosani est un élève passionné, impatient de sonder les profondeurs démoniaques de l’esprit du vampire. Ferenczy lui enseigne les horribles techniques de la nécromancie, lui donnant le pouvoir d’arracher leurs secrets aux esprits et aux corps des morts. Le seul à se dresser contre lui : Harry Keogh. Pour le protéger, les morts mettront tout en œuvre, jusqu’à se lever de leurs propres tombes !
Quatrième de couverture de Necroscope, Tome 1
On suit donc les aventures de Harry Keogh, un homme capable de parler avec les morts qui va chercher à stopper Thibor Ferenczy et Boris Dragosani tout en apprenant à maîtriser son don et ses traumas d’enfance assez lourds.
De l’autre côté, on suit aussi l’histoire du point de vue de Dragosani ce qui est hyper intéressant.
C’est un bon livre. Le style est vraiment bien, le rythme est bon, les personnages attachants. L’univers est cohérent, bien construit et assez original notamment avec le concept de necroscope différent de celui du nécromancien et la manière dont le mythe du vampire est réadapté.
La psychologie des personnages est particulièrement poussée. Aucun personnage n’est méchant pour être méchant. Tous ont leurs motivations propres.
Mais il m’a manqué le petit truc pour le classer en recommandation du ficus. Et ce petit truc, c’est que, malheureusement, malgré le temps, seuls 2 tomes sur les 10 de la série ont été traduits en français. Ce qui est assez frustrant, car j’aimerais bien découvrir la suite.
Néanmoins je pense que je peux, en tant que Patronne de la taverne vous le recommander très chaleureusement !
Hercule Poirot et le crime de l’orient express inspiré du roman d’Agatha Christie en format BD
Que dire sur cette BD ? Humm… Je ne l’ai pas aimé. Moi, grande fan d’Agatha Christie (désolée fantasy mais oui, quelques fois je te trompe avec des terres étrangères comme le policier. Mais faut lire de tout pour faire un monde !)…
Je reprends donc : Moi, grande fan d’Agatha Christie je n’ai pas aimé, mais alors là pas du tout, cette pauvre BD.
Tout comme dans la célèbre nouvelle, on suit le célèbre détective moustachu Hercule Poirot dans un voyage à bord du luxueux Orient Express. Mais, pendant le voyage, alors que le train est coincé au milieu de nulle part à cause d’un congère, un des passagers est assassiné. Le célèbre détective se retrouve alors à devoir résoudre cette énigme sans autre secours qu’une neige glaciale.
En soit, la BD respecte l’histoire. Mais j’ai trouvé les dessins plats, les dialogues très très plats et je n’y ai pas trouvé l’intensité et le débat moral qui secoue Poirot et qui a rendu ce crime iconique.
Bon, avis très court, mais je n’ai pas grand-chose d’autre à dire. J’ai eu le sentiment désagréable qu’ils jouaient sur la hype qu’avait provoquée le film et que ça ne respectait pas assez l’intensité de cette œuvre importante dans la série d’Hercule Poirot ce qui fait que je suis sortie de ma lecture avec un avis très négatif.
Conclusion de ce menu : Une recommandation, un presque recommandation et aussi deux flops. Mais au moins un autre menu de validé !
J’espère que cet article t’aura plu et bonne lecture à toi voyageur !
Si tu ne sais pas ce qu’est le Cold winter challenge go voir ma présentation de ce super challenge préparé par l’Enluminée : https://ficusdelafantasy.wordpress.com/2021/12/15/quest-ce-que-le-cold-winter-challenge/
Tu peux aussi retrouver ma PAL en intégralité pour ce challenge ici : https://ficusdelafantasy.wordpress.com/2021/12/18/ma-pile-a-lire-du-cold-winter-challenge-2021/
Tu peux aussi retrouver mes avis lectures sur les livres des autres menus dans ces articles :
Blog du Ficus de la Fantasy 
Un commentaire sur “Avis Lecture : Ma PAL du Cold Winter Challenge : Menu Hiver Sombre”